En reconstruction mammaire le lambeau de grand dorsal a tenu une place prépondérante. Il y a quelques années, il n’y avait pas toutes les possibilités que nous proposons aux patientes actuellement.
Avec l’avènement des reconstructions mammaires « autologues » (sans prothèse) par des techniques comme le DIEP (les tissus sont prélevés sur l’abdomen), le PAP (les tissus sont prélevés sur la cuisse), le LAP (les tissus sont prélevés sur les lombes), le grand dorsal classique a vu ses indications diminuer progressivement au profit de ces autres lambeaux ne prenant que de la peau et de la graisse.
En effet, le lambeau classique de grand dorsal, est un lambeau MUSCULO-cutané où l’ensemble du muscle était prélevé. Cela pouvait amener des douleurs au niveau de l’épaule et une faiblesse séquellaire.
Désormais, le Dr Thomas Sorin pratique une nouvelle technique appelée MSLD (Muscle Sparing Latissimus Dorsi) : Le lambeau de grand dorsal avec épargne musculaire.
Il s’agit d’un lambeau prenant de la peau et de la graisse du dos avec seulement 10% du muscle grand dorsal. Le nerf moteur destiné à la contraction des 90% du muscle grand dorsal est préservé lors de cette intervention. Ainsi, la fonction de ce muscle est préservée.
Un autre avantage de cette technique est la durée de drainage qui est réduite à environ 4 jours. La cicatrice se situe sous la bretelle horizontale du soutien-gorge.
L’avantage de ce nouveau Lambeau de grand dorsal avec épargne musculaire par rapport aux autres lambeaux cités plus haut, est qu’il est « pédiculé » : c’est-à-dire que l’artère et la veine qui vascularise le lambeau restent « branchées ». Le DIEP, le PAP, le LAP sont par contre des lambeaux « libres », ils nécessitent un branchement microchirurgical et donc une intervention plus longue avec un taux d’échec de l’ordre de 2 à 3%.
Le Docteur Thomas Sorin pratique l’ensemble des techniques de reconstruction mammaire, il pourra vous conseiller lors de la consultation.