De prime abord, il arrive parfois que certaines femmes n’aient pas la possibilité d’allaiter à la suite d’une naissance, même sans avoir eu de chirurgie mammaire. Ainsi, il est délicat de prévoir à priori les chances d’allaitement à la suite d’une chirurgie mammaire.
La réduction mammaire de volume modéré (entre 300 et 600 grammes) et le simple lifting mammaire n’altèrent pas les possibilités d’allaitement. Une partie de la glande mammaire reste connectée à l’aréole et au mamelon ce qui rend théoriquement possible l’allaitement.
Concernant les réductions mammaires de volume important (plus de 600 grammes), la possibilité d’allaitement est clairement diminuée. Mais cela est à mettre en balance avec le bien être général que procure la réduction mammaire.
Concernant l’augmentation mammaire par lipofilling ou par prothèses, ces interventions n’altèrent pas les possibilités d’allaitement. Et concernant l’augmentation par implants mammaires, aucune molécule de silicone ne migre dans le lait maternel.
Enfin, seul le traitement chirurgical des mamelons invaginés rend impossible l’allaitement car la section des canaux véhiculant le lait maternel est nécessaire à la désinvagination du mamelon.